Retour aux nouvelles

Portrait : Simon Robillard

12 Oct 2023 par Leïla Alexandre

Cette semaine on jase avec Simon Robillard, représentant CSP (bars et restaurants) pour Dieu du Ciel!.

Peux-tu nous parler de ton parcours?
Je trippe nourriture et restauration depuis que je suis tout jeune. Quand j’ai terminé mon secondaire, j’ai poursuivi un DEC en gestion hôtelière au Collège Lasalle. J’ai débuté dans la restauration après. De 17 à 34 ans, j’ai touché à tout. J’ai commencé comme plongeur dans des hôtels, puis busboy… j’ai même été gardien de sécurité dans les toilettes! J’ai ensuite été serveur, barman, préposé au bar, tout ça dans divers hôtels et restaurants. Quelques années avant d’arriver chez DDC!, j’étais maître d’hôtel. J’ai travaillé au Sheraton de Laval et à l’Estérel notamment.

J’étais un peu essoufflé par le rythme des grands hôtels. Un maître d’hôtel ça commence son quart à 15h00 et ça termine à 4h00 du matin. On fait une douzaine d’heures par jour durant 5 jours! J’ai eu mes jumeaux à cette époque et au niveau familial, ça ne fonctionnait pas du tout. Je n’avais pas de temps pour ma famille. J’ai donc décidé d’aller travailler à quelques kilomètres de chez moi, au restaurant l’Ardoise à Sainte-Thérèse, qui appartient à un ami. Je m’occupais du bar, de la carte des cocktails, etc. À ce moment, je commençais à avoir fait le tour de la restauration et je recherchais un entre-deux; quelque chose qui touche à ce domaine et qui ne soit pas entièrement administratif. J’ai besoin que ça bouge un peu!

J’ai donc commencé à postuler pour des microbrasseries, des brasseries, des agences de vin. Je connaissais Mathieu Laflamme de Bucké, qui m’a partagé l’ouverture de poste chez Dieu du Ciel!. J’ai envoyé ma candidature et j’ai été retenu.

Connaissais-tu Dieu du Ciel! avant de postuler?
Oui! Tout au long de mes études au HEC je buvais de la Dieu du Ciel!. Pour faire mes plus longs travaux, je prenais 2-3 bières DDC! et ça m’inspirait! (Rires)

Je trippe bière depuis très longtemps; j’ai surtout commencé avec des bières européennes. Mon ami travaillait au Bières & Compagnie sur Saint-Denis. À chaque soir quand je terminais au Collège Lasalle j’allais le voir. On buvait une Leffe brune en jasant!

Comment as-tu trouvé le passage entre la restauration et la représentation?
Ça s’est fait super bien! Justement parce que je continue d’être dans la restauration. J’ai tout de suite aimé ça et je me suis senti à ma place.

J’ai un peu essayé la représentation au niveau CAD (dans les épiceries), mais c’est moins mon domaine! Certaines personnes peuvent trouver le CSP (bars restaurants) intimidant, mais je m’y sens complètement à ma place.

Je trouve que j’ai une facilité à voir l’envers de la médaille et à lire mes clients. Je sais comment ils se sentent la plupart du temps. Par exemple, juste avant un rush, tout le monde est fébrile et ce n’est pas le temps d’aller les voir. Tu peux aller t’assoir au bar et dire bonjour, mais ne parle pas de « business »!

Peux-tu me décrire une semaine typique?
Le lundi c’est ma journée bureau. Toute ma semaine, je reçois beaucoup d’appels de mes clients. Lorsque c’est urgent, je les rappelle évidemment le soir même, mais lorsque ça ne l’est pas, ça se fait le lundi. On est souvent en auto lorsqu’on reçoit des appels, donc si on s’arrête à chaque fois qu’on a un courriel ou un texto, on ne finirait jamais nos journées!

Les mardis et mercredis sont consacrés aux rendez-vous à Montréal. Depuis la pandémie, je me suis rendu compte que plus rien n’était ouvert à l’extérieur de la ville. Ça fait donc du sens d’être à Montréal.

Les jeudis je suis à l’extérieur. Mon territoire s’étend de Tremblant à Sherbrooke et de Trois-Rivières à Gatineau. J’essaie donc de faire un gros chemin de 400 km par semaine. Par exemple, je fais Sherbrooke la première semaine du mois, ensuite Gatineau la deuxième, Trois-Rivières la troisième et Tremblant la quatrième. Ce serait un horaire complet pour le mois. Le vendredi je peux aller visiter mes clients sur la Rive-Sud, dans Lanaudière, etc.

Le matin je fais les hôtels et les cafés, car ils sont ouverts. Le midi j’essaie toujours d’aller dîner chez un client. Ensuite, c’est mon rush de 13h30 à 17h00. Je vais voir entre 6 et 10 clients.

C’est quand même un bon défi de voir autant de clients par jour!
Oui, mais certains clients sont très rapides à visiter. Ils ne veulent pas nécessairement me voir, mais nous on veut les voir! (Rires) Nos clients peuvent facilement nous oublier avec le nombre de microbrasseries sur le marché. On ne parle donc pas nécessairement de « business » quand je les visite, mais ça fait une réelle différence d’entretenir la relation. Puis il y en a qui veulent absolument me voir. J’ai mes chouchous t’sais! J’ai une vingtaine de clients qui aiment me voir souvent!

Quels sont tes défis comme représentant?
Je dois me garder du temps pour la prospection! Trouver de nouveaux clients. De plus en plus, les établissements qui sont à l’extérieur de Montréal souhaitent tenir des produits de leur région. C’est normal! Donc le défi que je me suis donné pour cet hiver est de développer au mieux la région montréalaise.

Sinon, un défi à long terme serait d’incorporer des équipements avec Dieu du Ciel!. J’aimerais pouvoir proposer des tours à bières!

Qu’est-ce qui te garde chez Dieu du Ciel! ?
J’adore l’entreprise et je trouve que les propriétaires sont super « cools »! C’est une brasserie qui existe depuis longtemps et qui a un bon nom. On est une belle équipe et les clients nous adorent! Ils ne nous choisissent pas nécessairement pour le prix, mais bien pour la qualité du produit et pour le service. Je ne suis jamais arrivé dans un endroit où le client se disait déçu du produit. On a une belle notoriété. L’emploi en tant que tel aussi : il n’y a rien de plate dans ce que je fais! Toutes les journées sont différentes et passent rapidement.

Qu’est ce qui t’habite dans ta vie personnelle?
Les voyages! Ma mère a fait le tour du monde. C’est elle qui m’a apporté cette passion. Je reviens tout juste d’un voyage avec ma conjointe et mes enfants, dans lequel on a fait 4 pays en 20 jours. Je trippe famille ben raide. J’ai comme pas le choix! (Rires) Je suis épicurien aussi! J’adore tout ce qui est fumoir, BBQ, recettes… je suis en train de transmettre ça à ma fille; elle adore. J’ai quatre BBQ et deux fumoirs! Quand le temps le permet, j’aime beaucoup ça. Le dimanche c’est immanquable : c’est journée popotte! On trippe ben gros. J’aime le vino et la bière évidemment. Mon sous-sol est bien plein! Le sport aussi! On fait du ski en famille. Mon gars fait beaucoup de hockey, je l’accompagne 4 jours par semaine. Ça remplit pas mal mes semaines!

Où te projettes-tu dans les prochaines années?
Je me vois certainement encore chez Dieu du Ciel! J’ai deux blocs appartement avec mon beau-père. Je me vois peut-être avoir d’autres portes…

Donc tu as aussi une passion pour l’immobilier?
Oui! Lorsque je prendrai ma retraite, j’aurai au moins ça pour m’occuper. On aimerait aussi acheter un terrain dans le nord ou un chalet dans le but d’y déménager éventuellement.

Quelle est ta bière préférée?
La Mea Culpa, parce qu’elle est houblonnée avec une texture crémeuse et soyeuse. J’ai toujours apprécié les Cream ales!

Ton plaisir coupable?
Prendre des bains mousseaux en écoutant du Taylor Swift!

  Vous aimerez aussi